09/03/20 : Notre Track-by-track « Human. :||: Nature. »
Mardi 24 février 2020, nous avons eu la chance de pouvoir écouter le futur album de Nightwish, « Human. :||: Nature.« , dont la sortie est prévue le 10 avril prochain. Nous vous proposons de découvrir notre track-by-track. Attention, il s’agit de prises de notes réalisées après une seule écoute de l’album ! Mais si cela peut vous donner une petite idée… 😉
Track-by-track écrit par Nicolas. ENGLISH VERSION BELOW.
01 MUSIC (7 min 23)
Le morceau démarre comme s’est terminé « The Greatest Show On Earth » (et c’est voulu). On assiste à une multitude de sons étranges, électroniques, de bruits d’animaux… Puis les premières percussions arrivent, représentant l’homme préhistorique tapant sur des rochers pour produire une première musique. Au bout de deux minutes, c’est le piano qui fait son apparition. La première référence musicale à laquelle je pense est celle de Vangelis. Puis après le piano, c’est au tour des choeurs d’entrer en scène. Puis la guitare. Puis enfin le morceau entame une structure musicale plus traditionnelle. Floor interprète à la perfection des couplets extrêmement exigeants et qui lui ont demandée des semaines d’entraînement. Le morceau prend de l’ampleur au fur et à mesure des minutes, avec une montée en puissance crescendo (une construction que l’on retrouvera dans plusieurs autres titres de cet album complexe).
« Music » a une ambiance musicale proche de « The Greatest Show On Earth », avec des sonorités rappelant le refrain du long morceau de l’album précédent. Le refrain de « Music », chanté principalement par Floor mais avec Marko et Troy avec elle, reste bien en tête, la mélodie est accrocheuse, et on arrive à être surpris (voire déçu !) que le morceau s’arrête déjà, alors qu’il dépasse les sept minutes.
Dernière petite remarque : à au moins deux reprises, des lignes de piano m’ont clairement fait penser à un clin d’oeil marqué à l’intro de « Come Cover Me »…
02 NOISE (5 min 40)
Le premier extrait de l’album est connu de tous… S’il fallait le placer dans un classement à chaud de l’album, il serait dans les premières places. C’est vraiment une réussite et un choix parfait comme premier single. J’ai juste été étonné que le morceau s’enchaine aussi vite après « Music », comme une coupure. Mais c’est probablement un choix artistique.
03 SHOEMAKER (5 min 18)
C’est la chanson qu’il a fallu que je ré-écoute en priorité après ma première écoute complète de l’album, tellement elle m’avait marqué. J’ai même hésité à la remettre alors que je découvrais un morceau plus loin dans l’album….
Le titre, qui raconte la vie d’Eugène Shoemaker, commence avec une première partie au son assez « lourd », qui alterne des couplets imposants chantés par Floor, puis un refrain bien plus doux chanté par les trois chanteurs (surtout Troy et Marko). Les basses raisonnent fort dans ce morceau.
Dans cet album, on s’éloigne de la structure traditionnelle des chansons (couplet-refrain x2, pont, refrain x2…) et « Shoemaker » en est un bon exemple. Ce qui semble être le pont, et qui reprend la mélodie principale, s’avère n’être qu’une étape avant la suite du morceau. Des violons font alors leur entrée et soutiennent la voix de Johanna Kurkela qui récite quelques lignes de Shakespeare.
Et puis là… Floor reprend le dessus et se lance dans des vocalises d’opéra comme elle n’en avait encore jamais fait dans Nightwish. Grand grand moment, plein de frissons. Ma prise de notes s’est réduite à des « OMG », alors qu’une montée en puissance remplie de choeurs, de violons, et de voix de ténor viennent accompagner Floor et terminent le morceau dans un final majestueux.
04 HARVEST (5 min 13)
Le deuxième extrait de l’album, avec Troy en chanteur principal, accompagné en backing par Floor et Marko, ce dernier avec une voix très grave). Les premières secondes m’ont vraiment fait sourire tant j’ai cru à un remake de la B.O. du Roi Lion ! Le titre est très radio friendly, et dans la veine d’un « My Walden » encore plus inspiré mais aussi plus complexe. Le refrain est très accrocheur. C’est un titre qui va mettre de bonne humeur au réveil, et qui contraste avec le reste de l’album dans ses sonorités. C’est audacieux de le choisir comme second single, car je ne trouve pas qu’il représente la sonorité principale de l’album. Mais il représente bien sa diversité en tout cas. La fin m’a surprise aussi, car elle est faite au piano et à la guitare sèche, ce qui contraste un peu avec le dynamisme qui précède les dernières secondes de la chanson.
05 PAN (5 min 18)
Le morceau commence calmement par une jolie introduction au piano, puis c’est un gros riff à la guitare qui prend le relais. Globalement, ce morceau, c’est un peu « la chanson du riff d’Emppu » :-D, avec un son à la fois très « Nightwish », mais dans une ambiance assez lourde, avec des basses profondes. Les couplets et refrains, chantés par Floor, s’enchainent, en changeant un peu la tonalité d’un refrain à l’autre, et des choeurs viennent ensuite occuper la place pendant la deuxième partie du morceau. Ils m’ont fait un peu penser aux choeurs des musiques d’Harry Potter mais soutenus par un son bien plus bourrin. Floor reprend la mélodie avec eux, et c’est de nouveau un passage instrumental qui semble écrit spécialement pour le live, tant je me suis tout de suite imaginer en train de faire des « hey ! hey ! hey ! » le bras levé ! Le morceau se termine par un final où le groupe au complet est accompagné de choeurs et des cordes, ça rend vraiment bien !
06 HOW’S THE HEART? (5 min 02)
C’est par le son d’un battement de coeur que ce titre commence, avant que les flutes de Troy ne viennent entamer une introduction puissante et tout de suite très « radio friendly ». Ce n’est pas pour rien que cette chanson sera le 3e single digital, qui sortira le jour de la sortie de l’album en avril prochain. J’ai été agréablement surpris de retrouver les « nappes au clavier » de Tuomas sur ce morceau, pour accompagner Floor. Cette chanson est très plaisante, mais pas très original (l’une des rares à avoir la structure traditionnelle couplet/refrain etc), ce qui en fait fatalement un bon single pour la promo. Le final m’a un peu surpris, car il est a capella, avec une voix très grave de Troy. Jolie surprise ! 🙂
07 PROCESSION (5 min 31)
Voilà le morceau qu’il faudra certainement écouter de nombreuses fois pour bien le saisir. Car après une écoute, je n’ai pas vraiment réussi à le comprendre ni à vraiment rentrer complètement dedans. L’introduction fait la part belle aux expérimentations de synthés, avec Floor au chant, puis au bout d’une minute la batterie rejoint l’ensemble. « Procession » est un peu une « demi-ballade », dans le sens où son tempo est assez lent par rapport au reste de l’album. Au milieu du morceau, j’ai été surpris par un très joli passage instrumental au piano et à la flute, preuve encore une fois que cet album multiplie les ruptures de rythme et aime s’éloigner des constructions traditionnelles de chansons. Floor refait dans la vocalise, dans un style moins poussé que sur « Shoemaker » mais qui fait bien plaisir quand même. La dernière partie du titre se veut plus intense (une construction encore crescendo pour ce morceau), avec plus d’instruments mis en avant. Le morceau s’achève au piano et avec des sons d’ambiance, probablement pour faire la liaison avec le titre suivant…
08 TRIBAL (3 min 56)
Après une introduction particulièrement calme d’une vingtaine de secondes, des choeurs, accompagnés d’un riff (encore !) débutent le morceau. Floor enchaine ensuite, avec une voix assez agressive. Le morceau est super rythmé et porte vraiment bien son nom : il est bourré de percussions et Marko et Troy vont même jusqu’à se lancer dans des « ouh ha !! ouh ha !! » primitifs particulièrement jouissifs. « Tribal » est le titre le plus court de ce CD 1 mais n’a aucun temps mort et est vraiment le morceau « fun » de cet album. Il s’achève sur d’énormes percussions, un bon gros kiff !! J’ai adoré !!
09 ENDLESSNESS (7 min 11)
A la question « Mais où est donc Marko ? », la réponse est « Endlessness ». En effet, le bassiste du groupe ne donne pas trop de la voix dans les autres titres, à quelques courtes exceptions près (et sans compter sa participation aux refrains en tant que backing). En échange, il tient le rôle de chanteur principal sur le dernier morceau du CD. « Endlessness » est une chanson mid-tempo, un peu lancinante, qui convient parfaitement au timbre de Marko. Elle a une très bonne place dans l’album car effectivement j’ai trouvé qu’elle faisait très « chanson finale ». Floor apparait au milieu du titre pour chanter avec Marko, puis le morceau monte en puissance avec des orchestrations (dont des violons vraiment beaux) et une mélodie magnifique. Si ce titre demandera lui aussi plusieurs écoutes pour en capter toutes les subtilités, on termine malgré tout l’écoute de ce premier CD avec des frissons…
ALL THE WORKS OF NATURE WHICH ADORN THE WORLD
Il n’est clairement pas évident de décrire ce morceau instrumental (ou presque) de 30 minutes qui se veut contemplatif envers la nature, mais essayons quand même !
01 VISTA (3 min 59)
Les quatre premières minutes du plus long morceau de Nightwish s’appellent « Vista » et commencent par un discours de Géraldine James, de nouveau, sans musique, avant que l’orchestre (cette fois-ci au complet, contrairement au CD 1) l’accompagne, via une longue et douce introduction. « Vista » semble vraiment conçu comme une unique introduction à la pièce que constitue ce CD 2, et rappellera les moments calmes de « The Greatest Show On Earth ». La touche de Pip Williams apparait clairement dans cette pièce, notamment dans la diversité des instruments utilisés par l’orchestre (notamment de la harpe).
02 THE BLUE (3 min 35)
Avec « The Blue », on rentre complètement dans le vif du sujet, avec une introduction au violoncelle qui prolonge « Vista ». Le choix de cet instrument m’a immédiatement fait penser au générique de la série « Game Of Thrones ». La mélodie est magnifique et accrocheuse et est répétée pendant tout le morceau, par le violoncelle, par les choeurs, et finalement tout l’orchestre, dans une intensité qui augmente encore et encore, jusqu’à éclater dans les dernières secondes. Frissons… « The Blue » est l’un des grands moments de ce CD 2 !
03 THE GREEN (4 min 42)
Changement d’ambiance pour ce titre, avec un morceau doux et clairement contemplatif. Le piano a l’un des rôles principaux dans « The Green », qui peut rappeler les lignes de piano de « The Poet And The Pendulum ». Même si le titre est encore construit en crescendo, il reste une sorte de transition entre le grandiloquent « The Blue » et le titre qui va suivre.
04 MOORS (4 min 44)
« Moors » est le deuxième morceau de ce CD 2 à m’avoir marqué : j’ai tellement aimé la double ambiance qui s’y dégage ! Double car la première partie m’a plongé dans le Norfendre de World Of Warcraft, avec une mélodie magnifique que les connaisseurs des Grisonnes trouveront familière. Particulièrement rafraichissant. Et puis soudain, le titre bascule dans une ambiance bien plus lourde et menaçante (Les grottes du Cataclysm pour continuer l’analogie avec WoW…), et pleine de percussions. Le titre enchaine par une reprise de la première partie, puis par une montée en puissance (et oui, encore !) qui termine « Moors » dans un grand final orchestral. Magnifique !
05 AURORAE (2 min 07)
Le morceau le plus court de cette épopée et qui ferait une belle introduction aux futurs concerts du groupe. L’ambiance est proche de celle des titres de Vangelis, artiste cher dans le coeur de Tuomas, avec des choeurs familiers dans la discographie de Nightwish, puis une deuxième partie très dynamique avec tout l’orchestre qui se déchaine. Allez, j’ouvre les paris, ce sera l’intro des concerts !
06 QUIET AS THE SNOW (4 min 05)
Le nom de ce morceau annonçait la couleur : « Quiet As The Snow » est un titre très doux, où le piano et les cordes continuent de nous plonger dans une ambiance proche de Vangelis, et avec, surprise, Floor qui murmure le titre dans plusieurs langues, dont le français ! « Calme comme la neige »… Ça m’a agréablement surpris 🙂 La deuxième partie du titre se rapproche davantage du monde d’Hans Zimmer, l’autre idole de Tuomas, mais sans être grandiloquent. Comme « The Green », « Quiet As The Snow » peut être vu comme un interlude entre deux morceaux plus « expressifs ».
07 ANTHROPOCENE (3 min 05)
Le titre commence par de nombreuses cordes (violons et autres), qui apportent beaucoup de vibrations sonores enveloppant immédiatement l’auditeur et le faisant frissonner… J’adore ! Et puis, un peu sans prévenir quand même, le morceau change de tonalité et nous offre la mélodie de « Hurrian Hymn To Nikkal », un morceau considéré comme la plus vieille chanson du monde (environ 3 400 ans), et dont la transcription a été retrouvée dans les années 1950 sur une tablette d’argile. Voilà une belle idée, et la mélodie est bien jolie.
08 AD ASTRA (4 min 41)
Voilà le moment fatidique du dernier titre de ce double album. Après près de 80 minutes, « Ad Astra » va conclure « Human. :||: Nature. » de la plus belle façon qui soit : dans la grandeur ! Si le titre sonne très classique au début, il va rapidement prendre une ampleur de malade : Géraldine James prend la parole une dernière fois pour répéter à deux reprises une célèbre phrase de Carl Sagan : « That’s here, that’s home, that’s us », et alors que l’orchestre ne cesse de monter en puissance, c’est dans un éclatement orchestral d’instruments et de choeurs (dont ceux de Floor) que l’une des plus belles mélodies écrites par Tuomas achève cette fabuleuse pièce qu’est « All The Works Of Nature Which Adorn The World ».
MA-GIS-TRAL.
English version :
01 MUSIC (7 min 23)
The song starts just like « The Greatest Show On Earth » ended (and that was done on purpose). We witness a multitude of strange, mechanical sounds, animal sounds… Then the first percussions arrive, representing the prehistoric man tapping on rocks to make the first music in history. After two minutes, the piano appears. The first musical reference I can think of is Vangelis. After the piano, the choir comes on stage, followed by guitars. Then, finally, the track takes on a more traditional musical structure. Floor perfectly handles the difficult verses (an effort that required weeks of practice). The song grows larger as the minutes go by, with a crescendo rise.
« Music » has a musical vibe similar to « The Greatest Show On Earth », with tones reminiscent of its chorus. The chorus of « Music », sung mainly by Floor, but with Marko and Troy backing her, quickly catches the attention of the listener. I was surprised (and disappointed even!) when the song ended, although it runs more than seven minutes.
One final note: at least two times, the piano melody makes a clear nod to the intro of « Come Cover Me »…
02 NOISE (5 min 40)
The first single of the album is already known. If we were asked to create a list of ‘top 5 songs of the album », this one would probably end up in that list. It’s a great song and a perfect choice for the first single. I was just a bit surprised that the song starts so abruptly after « Music » ends, with no transition between them whatsoever. But that’s probably an artistic choice.
03 SHOEMAKER (5 min 18)
This is the first song that I wanted to listen to again, once I finished with the whole album, because I was so amazed by it. I even hesitated to put it back on when I was discovering another song later in the album…
The song, which tells the life of Eugene Shoemaker, begins with a « heavy » part, intertwined with verses sung by Floor. Then, a notably softer chorus comes along, delivered by all three singers (with the accent on Troy and Marko). The bass sounds strong in this song.
In this album, the compositions are moving away from the traditional song structure (A-B-A-B-C-B-B), and « Shoemaker » is a good example. After several changes in rhythm, enter violins and the voice of actress Géraldine James, quoting a few lines from Shakespeare.
And then… Floor takes over and sings in a very operatic way like she had never done before in Nightwish. This amazing moment made me feel goosebumps. My notes, as I was listening to the song, were reduced to « OMG ». The song ends with a full choir, violins, tenor voices and Floor, in a majestic finale. This song is a blast.
04 HARVEST (5 min 13)
This is the album’s second single (out March 6th), with Troy on lead vocals, and Floor and Marko backing him. The first few seconds really made me smile because it sounds like a song from The Lion King soundtrack! The song is very radio-friendly, and in the vein of « My Walden », only slightly more complex. The chorus is very catchy. It’s a song that will put you in a good mood when you wake up in the morning, and it is pretty much in contrast with the rest of the album. It was daring to choose it as the second single, because I don’t think it represents the main sound of the album. But it does represent its diversity. The ending also surprised me, because it consists only of piano and dry guitar, which contrasts a little with the dynamism of the song.
05 PAN (5 min 18)
This song begins softly, with a nice piano introduction, and then a big guitar riff takes over. Overall, this song is like « the song of Emppu’s riff » :), with a very « Nightwish » sound, but in a rather heavy atmosphere, with deep bass. The verses and choruses, sung by Floor, follow one another, with some notes changing from one chorus to another. Choir comes to occupy the melody during the second part of the song. It made me think of the Harry Potter soundtrack, but supported by a much more powerful sound. Floor joins the choir in singing the melody, and then, there’s an instrumental passage that seems like it’s written especially for a live show (I immediately imagined chanting « Hey! Hey! Hey! » with my arm raised!) The finale of the song involves the whole band, accompanied by the choir and strings. It sounds really good!
06 HOW’S THE HEART? (5 min 02)
This song begins with the sound of a heartbeat, before Troy’s pipes start playing a powerful and instantly radio-friendly introduction. It is clear right away why this song is going to be the 3rd digital single (released on the same day as the album, April 10th). I was pleasantly surprised to hear Tuomas’ keyboard instead of an orchestra supporting Floor’s singing. This song is very pleasant, albeit not a very surprising one (it is one of the few songs in the album to have the traditional verse/chorus structure), which makes it a good single for the promotion. The very ending surprised me a bit because it is done in acapella style, and Troy sings in a very deep voice. A pretty nice surprise ! 🙂
07 PROCESSION (5 min 31)
This song is one of those that would require a couple of more listens for it to properly settle in. The introduction gives a large place to synth experiments, with Floor on vocals. Then, after a minute, the drums join the melody. « Procession » is what one could call a mid-tempo song. In the middle, I was surprised by a lovely instrumental part on piano and pipes – proof once again that this album embraces the changes in rhythm and likes to move away from traditional song constructions. Floor sings again in an operatic way. Not as much as in « Shoemaker », but still very pleasant. The last part of the song is more intense, with multiple instruments highlighted. It ends with the piano and some background sounds, probably to connect to the next track…
08 TRIBAL (3:56)
After a particularly calm introduction of about twenty seconds, the choir, accompanied by a riff (again!), starts the song. Floor then goes on, singing with a rather aggressive voice. The song is super rhythmic and a very nice reflection of its name: it is full of percussion elements and Marko and Troy even sing some primitive « Ooh-ha! Ooh-ha! » parts which are particularly enjoyable. « Tribal » is the shortest track on the first disc but has no downtime and it takes the title of the « fun » track from this album. It ends with huge percussion, an excellent kick! I loved it and can’t wait to hear it again!
09 ENDLESSNESS (7 min 11)
To the question « Where is Marko? », the answer is « Endlessness ». Indeed, the bassist of the group does not give too much of his voice in the other songs, with a few short exceptions (and not to mention his participation in the choruses as backing vocals). But he takes the lead on the last track of the CD. « Endlessness » is nagging towards a mid-tempo song that fits Marko’s voice perfectly. It has a very good place in the album because I actually found it to be perfect for the « last song ». Floor appears in the middle of the song to sing with Marko, then the song gains momentum with orchestrations (including really beautiful violins) and a magnificent melody. This track will also require several listens to capture all its essence, but I still end up listening to this first CD with goosebumps all over me…
CD 2: ALL THE WORKS OF NATURE WHICH ADORN THE WORLD
It is obviously not so easy to describe this 30-minute instrumental piece of art, which is imagined as a contemplation on nature, but let’s try anyway!
01 VISTA (3 min 59)
The first four minutes of Nightwish’s longest song ever recorded are called « Vista ». They start with a narration of Geraldine James (this time without music), after which the orchestra (this time a full-scale orchestra) comes in. « Vista » is conceived as an introduction to the piece that makes up the second disc, and it is reminiscent of the soft moments of « The Greatest Show On Earth ». Pip Williams’ touch is quite noticeable here, especially in the variety of instruments used (like the harp, for example).
02 THE BLUE (3 min 35)
With « The Blue », we dive into the heart of the song, starting with a cello introduction that extends from « Vista ». The choice of this instrument immediately made me think of the main title from the « Game Of Thrones » TV-Show. The melody is beautiful and catchy, and it is repeated throughout the song – by the cello, then by the choir, and finally by the whole orchestra. Its intensity increases again and again, until it explodes in the last seconds. Goosebumps are felt all over again… « The Blue » is surely one of the highlights of the second disc!
03 THE GREEN (4 min 42)
The mood takes a different turn with this track, which is a soft and more of a contemplative song. The piano provides one of the leading roles in « The Green », and one may be reminded of the piano melody in « The Poet And The Pendulum ». Although this track rises to a crescendo, it still remains just a transition between the bombastic « The Blue » and the track that is to follow.
04 MOORS (4 min 44)
« Moors » is another track from the second disc that really impressed me. I really liked the « double » atmosphere that emerges within! The first part immersed me in the Northrend of World of Warcraft, with a magnificent melody that players of the game will find familiar. It feels particularly refreshing. And then suddenly, the song switches to a much heavier and threatening atmosphere (The Caves of Cataclysm, to continue with the WoW analogy), and is bursting with percussion. The first part is repeated again, after which the song increases in power and ends « Moors » with a grand orchestral finale. Magnificent!ž
05 AURORAE (2 min 07)
This is the shortest piece of this epic CD, and it would make a nice introduction to Nightwish’s future concerts. The atmosphere reminds me again of Vangelis, with the familiar choir in full tradition of Nightwish. Then, a very dynamic second part with the whole orchestra is unleashed. I am most definitely willing to bet that this will be the intro for the shows to come!
06 QUIET AS THE SNOW (4 min 05)
The name of this song reflects its mood. « Quiet As The Snow » is a very soft track, where the piano and the strings continue to immerse us in an atmosphere close to Vangelis, and with (surprise-surprise!) Floor, who murmurs the title in several languages, including French! « Calme comme la neige »… It pleasantly surprised me 🙂 The second part of the track is closer to the world of Hans Zimmer (another idol of Tuomas), but without being too pompous. Just like « The Green », « Quiet As The Snow » can also be seen as an interlude between two more « expressive » parts.
07 ANTHROPOCENE (3 min 05)
The track begins with many strings, which bring a lot of sound vibrations. They immediately envelop the listener and make them shiver… I loved it! And then, without warning, the song changes its tone and offers us the melody of « Hurrian Hymn To Nikkal », a song said to be the oldest song in the world (written 3400 years ago), and whose transcription has been found in the 1950s on a clay tablet. Including it in here turns out to be a lovely idea, and its melody is very interesting.
08 AD ASTRA (4 min 41)
This is the fateful moment of the last track of this double album. After almost 80 minutes, « Ad Astra » will conclude « Human. :||: Nature. » in the most beautiful way – with grandeur! Although the song has a very classical music vibe at the beginning, it quickly takes an amazing turn – Geraldine James speaks one last time to repeat twice one of the most famous quotes of Carl Sagan: « That’s here, that’s home, that’s us ». As the orchestra continues to grow more powerful, a burst of instruments and voices (including Floor’s) delivers one of the most beautiful melodies ever written by Tuomas. This melody completes this fabulous piece that is « All The Works Of Nature Which Adorn The World ». Talk about an astonishing ending!
Thanks to Filip Gavrilovic for his help with the translation.